Savez-vous nager ? Déjà, dès l’Antiquité, le savoir nager est considéré comme indispensable pour mener une vie de citoyen éclairé et utile à sa cité. Aujourd’hui, la natation fait partie des programmes scolaires afin que chaque enfant soit capable de réussir le test de fin de cycle d’apprentissage en classe de 6ème.
Depuis le 1er juillet, une centaine de personnes sont mortes par noyades , ce qui équivaut, selon les années, à environ 500/an. Ces statistiques soulignent l'importance d'apprendre à nager pendant les heures d'EPS.
Ce test répond à notre question. Savoir nager , c’est être capable de parcourir en eau profonde (ne pas avoir pied) une distance de 50 mètres, départ en sautant ou en plongeant. L’épreuve n’est pas chronométrée, donc sans limite de temps mais aussi sans possibilité de moments de repos en s’accrochant au bord du bassin.
Entre les textes et la réalité il y a un certain décalage : en fin de classe de 6ème,environ 25% des élèves (statistique nationale 2006) échouent au test ( à cela, différentes raisons). Une certaine logique peut donner à penser que le savoir nager défini par les programmes scolaires, est une garantie de protection suffisante contre les noyades. Quelques études des causes de celles-ci démontrent que dans un certain nombre de cas il s’agit de personnes (souvent des adolescents) qui , sur la base de leur réussite au test, surestiment leurs capacités à affronter une mer agitée ou à vouloir franchir des distances trop importantes. Le test montre aussi toutes les limites qui séparent un milieu stable et sécurisé ( piscine) et la pleine nature ( mer, lacs….) porteur d’incertitudes liées au vent, aux courants, aux profondeurs invisibles, aux odeurs. Un nageur débutant est , paradoxe sans doute, davantage en danger qu'un nageur expérimenté qui sait évaluer ses réelles capacités, en particulier dans les grands plans d'eau ( mer, lacs...). La prise de risque classique , notamment en groupe d'adolescents, est le défi consistant à tenter un aller-retour jusqu'à une balise sans être assuré de pouvoir revenir faute de maitrise technique et ou de résistance. Les autres causes de noyade sont les chutes, les malaises, les peurs et ,assez souvent, l'hydrocution due au choc thermique que le corps subit dans le passage du long bain de soleil à l'eau froide. Ce choc peut engendrer une perte de connaissance. Il faut se baigner d'abord et ensuite gouter la chaleur et les bienfaits du soleil .
La récurrente recommandation concernant la digestion: ne pas se baigner avant les 3h suivant le repas est abandonnée car toutes les études démontrent qu'un repas normal sans alcool n'a aucune incidence sur la sécurité ( les nageurs de grand fond s'alimentent régulièrement pendant l'épreuve).
On peut apprendre à nager à tout âge. Aujourd’hui, dans le contexte très médiatique des rapports entre santé et activité physique pour tous, nous ne saurions trop recommander l'aquagym' et les longueurs de bassin qui renforcent les grandes fonctions organiques. L'eau détend (sous réserve d'y être à l'aise), assouplit et muscle sans violence et sans blessure, ce qui n'est pas toujours le cas avec le footing ou le vélo....Beaucoup de clubs sont prêts à vous accueillir, à répondre à vos besoins et à vous inviter à persévérer. L'aisance dans l'eau c'est du plaisir et davantage de confiance en soi pour faire du kayak, de la voile ,des randonnées en rivière dans de
meilleures conditions de sécurité. C ‘est aussi enrichir sa relation au monde .
Bernard Paris Houlgate 2013
Depuis le 1er juillet, une centaine de personnes sont mortes par noyades , ce qui équivaut, selon les années, à environ 500/an. Ces statistiques soulignent l'importance d'apprendre à nager pendant les heures d'EPS.
Ce test répond à notre question. Savoir nager , c’est être capable de parcourir en eau profonde (ne pas avoir pied) une distance de 50 mètres, départ en sautant ou en plongeant. L’épreuve n’est pas chronométrée, donc sans limite de temps mais aussi sans possibilité de moments de repos en s’accrochant au bord du bassin.
Entre les textes et la réalité il y a un certain décalage : en fin de classe de 6ème,environ 25% des élèves (statistique nationale 2006) échouent au test ( à cela, différentes raisons). Une certaine logique peut donner à penser que le savoir nager défini par les programmes scolaires, est une garantie de protection suffisante contre les noyades. Quelques études des causes de celles-ci démontrent que dans un certain nombre de cas il s’agit de personnes (souvent des adolescents) qui , sur la base de leur réussite au test, surestiment leurs capacités à affronter une mer agitée ou à vouloir franchir des distances trop importantes. Le test montre aussi toutes les limites qui séparent un milieu stable et sécurisé ( piscine) et la pleine nature ( mer, lacs….) porteur d’incertitudes liées au vent, aux courants, aux profondeurs invisibles, aux odeurs. Un nageur débutant est , paradoxe sans doute, davantage en danger qu'un nageur expérimenté qui sait évaluer ses réelles capacités, en particulier dans les grands plans d'eau ( mer, lacs...). La prise de risque classique , notamment en groupe d'adolescents, est le défi consistant à tenter un aller-retour jusqu'à une balise sans être assuré de pouvoir revenir faute de maitrise technique et ou de résistance. Les autres causes de noyade sont les chutes, les malaises, les peurs et ,assez souvent, l'hydrocution due au choc thermique que le corps subit dans le passage du long bain de soleil à l'eau froide. Ce choc peut engendrer une perte de connaissance. Il faut se baigner d'abord et ensuite gouter la chaleur et les bienfaits du soleil .
La récurrente recommandation concernant la digestion: ne pas se baigner avant les 3h suivant le repas est abandonnée car toutes les études démontrent qu'un repas normal sans alcool n'a aucune incidence sur la sécurité ( les nageurs de grand fond s'alimentent régulièrement pendant l'épreuve).
On peut apprendre à nager à tout âge. Aujourd’hui, dans le contexte très médiatique des rapports entre santé et activité physique pour tous, nous ne saurions trop recommander l'aquagym' et les longueurs de bassin qui renforcent les grandes fonctions organiques. L'eau détend (sous réserve d'y être à l'aise), assouplit et muscle sans violence et sans blessure, ce qui n'est pas toujours le cas avec le footing ou le vélo....Beaucoup de clubs sont prêts à vous accueillir, à répondre à vos besoins et à vous inviter à persévérer. L'aisance dans l'eau c'est du plaisir et davantage de confiance en soi pour faire du kayak, de la voile ,des randonnées en rivière dans de
meilleures conditions de sécurité. C ‘est aussi enrichir sa relation au monde .
Bernard Paris Houlgate 2013
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