dimanche 13 février 2011

Ne pas confondre politesse et servilité.


Lorsque j’entend des journalistes remercier le Président de la République, des Ministres, des personnes politiques, d’avoir bien voulu répondre à leurs questions je nomme cela “ Servilité “.
Il est impératif ,dans une démocratie digne de ce nom, que les représentants du peuple répondent aux questions posées par les citoyens sur l’exécution du mandat qu’il leur a été conféré.
Il est anormal que les journalistes ne s’indignent pas lorsque les réponses à leurs questions sont des mensonges avérés. Par exemple: les mensonges réitérés de notre Ministre des affaires étrangères.
Mesdames et Messieurs les journalistes ayez un peu de courage afin de reconquérir la confiance des citoyens.

Crime de lèse majesté ! Que fait Hortefeux ?


Si l’anti Sarkozysme primaire atteint les panneaux indicateurs de direction où allons nous ? Parmi tous les  “ Don Quichotte “ de l’ UMP n’y a t’ il pas un courageux pour partir en guerre contre ces panneaux qui s’autorisent à réfléchir.

Elysée

Nous sommes gouvernés par des professionnels illusionnistes.

 
Sommes nous anesthésiés ? Ne voyons nous pas la grande manipulation de nos cerveaux orchestrée par nos gouvernants et leurs “ godillots” de l’ UMP ? Allons nous avoir honte d’être Français ?
La dernière prestation télévisée de Nicolas Sarkozy devant un panel de Français conditionnés et apeurés,fut l’exemple le plus évident d’une stratégie de manipulation de nos pensées. Pour qui nous prennent ’ils ? Pour qui se prennent ‘ils ? La complicité des médias et des élites dites intellectuelles est une atteinte grave à notre santé mentale. Réveillons nous et hurlons Assez ! Oust Dehors !


Noam Chomsky, philosophe et linguiste Américain, a mis en exergue les diverses stratégies de manipulation de masses.Il en  a classé dix que vous pourrez lire ci-dessous. Si après cette lecture vous ne reconnaissez pas, comme moi, le mode actuel de gouvernance en France cela signifiera que je n’ai rien compris. Merci pour votre avis que vous voudrez bien me faire parvenir.

Les dix stratégies de manipulation de masses   (Noam Chomsky )

Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Nous la reproduisons ici. Elle détaille l'éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu'à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité.
Image : the last minute
PRESSENZA Boston, 21/09/10

1/ La stratégie de la distraction

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
 
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

3/ La stratégie de la dégradation

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité,
délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? «Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celle d’une personne de 12 ans». Extrait de «Armes silencieuses pour guerres tranquilles»

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…


9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…
 

10/ Connaitre les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaitre l’individu moyen que celui-ci ne se connait lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

Elections Cantonales des 20 et 27 mars 2011 dans mon canton.


Voter est un acte citoyen et politique ! La politique étant l’organisation de la vie des citoyens, le rapport aux affaires publiques, il importe que les candidats à des élections , à quelque niveau que ce soit,  ne dissimulent pas leurs idées, leurs valeurs, leurs choix dans la conduite des affaires publiques qu’ils entendent conduire au nom des citoyens. Les élections cantonales permettent de constituer le “Conseil Général du Département” . Ce dernier, tout au long de son mandat prendra des décisions qui concerneront tous les citoyens dans de nombreux domaines de la vie sociale.
En conséquence il importe que les candidats soient honnêtes dans la présentation de chaque profession de foi. Se présenter comme “ candidat pour l’intérêt général”, “ sans étiquette”, majorité silencieuse” est pure hypocrisie.
Exemple :
Dans mon canton : Département du Calvados, canton de Dozulé la profession de foi de Monsieur Olivier Colin (Vice-Président du conseil général sortant, Président de la communauté de communes, conseiller municipal d’Houlgate, Pharmacien à Dives sur Mer) est largement diffusée à l’attention des électeurs avec ce slogan original “ Notre Parti c’est le Calvados”.
A ma connaissance le Calvados n’est pas un parti et cette formulation équivoque dissimule une véritable appartenance politique au sens politicien du terme.
Les documents ci- dessous en témoignent.
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Monsieur Olivier Colin est apparenté aux divers droites. C’est son droit absolu dans notre démocratie mais il serait nécessaire qu’il le proclame pour que les électeurs se prononcent en connaissance de cause et surtout des effets. Par son appartenance Monsieur Colin soutient implicitement le gouvernement actuel de la France dont nous apprécions les effets dévastateurs dans notre société. Comme Pharmacien il est en mesure de juger les effets néfastes des mesures gouvernementales dans le domaine de la santé, par exemple.
Nous ne devons pas ignorer que le gouvernement sera très attentif en examinant les résultats des Cantonales. C’est le moment d’avoir un peu du courage dont on fait preuve les Tunisiens et les Egyptiens pour faire connaitre notre mécontentement à l'égard de la politique conduite dans notre République.