samedi 2 novembre 2013

Leçon de Gaullisme donnée aux prétendus Gaullistes actuels.


Sans être nostalgique du passé il est parfois important de revisiter l’ histoire pour construire l’avenir. Ainsi il serait opportun que certains dirigeants de notre pays qui se proclament Gaullistes tels Guaino, Jupé, Pasqua etc..relisent certains discours du père de la  cinquième République.
Bien entendu nous ne sommes plus à l’époque où le discours ci-dessous a été prononcé. Bien de choses ont changé, l’Empire duquel nous tirions une grande partie de nos ressources a disparu. De nouvelles ressources ont émergées grâce aux progrès technologiques. Les pays émergeants nous livrent une bataille commerciale féroce pour tenter de sortir de la misère qui les caractérisait. Tout cela est bien réel mais n’interdit pas de considérer que les objectifs définis ci-dessous peuvent être les buts à atteindre demain.
“ La France aura subi trop d’épreuves et elle aura trop appris sur son propre compte et sur le compte des autres pour n’être pas résolue à de profondes transformations…Elle veut que cesse un régime économique dans lequel les grandes sources de la richesse nationale échappaient à la nation, où les activités principales de la production et de la répartition se dérobaient à son contrôle, où la conduite des entreprises excluait la participation des organisations des travailleurs et de techniciens dont, cependant, elle dépendait..Elle veut que les biens de la France profitent à tous les Français, que, sur ses terres, pourvues de tout ce qu’il faut pour procurer à chacun de ses fils un niveau de vie digne et sûr, complétées par un Empire fidèle et doté de vastes ressources, il ne puisse plus se trouver un homme ni une femme de bonne volonté qui ne soient assurés de vivre et de travailler dans des conditions honorables de salaire, d’alimentation, d’habitation, de loisirs,d’hygiène, de pouvoir multiplier, faire construire, voir rire joyeusement leurs enfants “
Discours prononcé par Charles De gaulle à l’occasion de la séance inaugurale de l’Assemblée consultative provisoire le 3 novembre 1943. Discours dans lequel il parlait des nationalisations et des réformes sociales.
Est- ce que l’union Européenne inachevée ne prive pas nos gouvernants des moyens d’action qui permettraient de concrétiser ces idées ?

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